Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes 2025 :
Pourquoi cette journée est encore importante — et ce que nous devons faire ensuite
Date : mardi 25 novembre 2025
Chaque année, le 25 novembre, le monde commémoreJournée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmesCette journée est un appel mondial à l'action pour lutter contre l'une des violations des droits humains les plus répandues de notre époque. Elle n'est pas qu'un simple rappel symbolique : c'est un miroir tendu à nos sociétés, révélant les luttes persistantes, les souffrances cachées et les inégalités systémiques auxquelles des millions de femmes et de filles continuent d'être confrontées à travers le monde.
Alors que nous atteignons2025L’importance de cette journée est plus cruciale que jamais. Malgré des décennies de plaidoyer, de réformes législatives, de conventions internationales et de campagnes de sensibilisation, les violences faites aux femmes persistent à des niveaux alarmants. Chaque statistique, chaque titre et chaque témoignage personnel convergent vers une même vérité : nous sommes encore loin d’un monde où les femmes et les filles puissent vivre à l’abri de la peur, de la discrimination et des violences.
Cet article explorepourquoi cette journée reste cruciale, leétat actuel des violences sexistesCe document examine comment les communautés, tant au niveau mondial que local, continuent de réagir, et ce que les individus, les organisations et les gouvernements peuvent faire pour accélérer les progrès. Plus important encore, il met en lumière les histoires, la résilience et les témoignages de femmes dont le courage fait avancer le mouvement.

1. Pourquoi le 25 novembre est important : un bref historique
La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes trouve ses origines en Amérique latine. Le 25 novembre 1960,sœurs MirabalTrois militantes politiques de la République dominicaine ont été brutalement assassinées pour leur opposition à la dictature. Des décennies plus tard, leur histoire a inspiré des mouvements féministes dans toute la région et a finalement conduit les Nations Unies à désigner le 25 novembre comme Journée mondiale de reconnaissance en 1999.
Depuis, cette date est devenue un point de ralliement pour les groupes de défense des droits, les décideurs politiques, les agences humanitaires et les citoyens du monde entier. Elle marque également le lancement de16 jours d'activisme contre la violence sexiste, se déroulant jusqu'au 10 décembre (Journée des droits de l'homme), constituant une période importante de mobilisation mondiale.
Ces 16 jours ne sont pas qu'un symbole ; ils rappellent que l'activisme ne s'arrête pas après un seul événement. C'est un effort continu, ancré dans l'engagement communautaire, l'éducation, la réforme institutionnelle et une pression publique soutenue.
2. La situation mondiale en 2025 : des progrès mêlés à des défis persistants
2.1 Les chiffres restent alarmants
Des organisations internationales telles qu'ONU Femmes et l'OMS signalent régulièrement que :
1 femme sur 3 Dans le monde entier, de nombreuses personnes subissent des violences physiques ou sexuelles au cours de leur vie.
Plus de 245 millions de femmes ont subi des violences conjugales au cours de la dernière année seulement.
La violence numérique — cyberintimidation, harcèlement, partage d'images non consensuel — continue d'augmenter.
Les zones de conflit augmentent considérablement les risques, les femmes déplacées et réfugiées étant confrontées à une vulnérabilité accrue.
Ces chiffres illustrent une sombre réalité : la violence à l’égard des femmes n’est pas un phénomène isolé, mais un phénomène généralisé.problème systémique, profondément ancrées dans les structures sociales et les normes culturelles.
2.2 Le progrès existe, mais de manière inégale
Certains pays ont renforcé la protection juridique ; davantage de femmes signalent les violences ; et la sensibilisation du public s’est accrue. Le mouvement #MeToo, le plaidoyer continu et l’activisme numérique généralisé ont fait évoluer les débats sur le consentement, la responsabilité et la sécurité.
Cependant, l'année 2025 révèle des lacunes persistantes :
De nombreux survivants n'ont toujours pas accès à la justice.
Les centres d'hébergement et les services de soutien restent sous-financés.
La stigmatisation sociale continue de réduire les victimes au silence.
Les inégalités économiques empêchent de nombreuses femmes de quitter des situations de violence.
Le combat est loin d'être terminé.
3. Les nombreuses formes de violence auxquelles les femmes sont confrontées
La violence à l'égard des femmes n'est pas unidimensionnelle. Elle se manifeste sous de multiples formes, souvent liées entre elles, souvent invisibles.
3.1 Violences conjugales et entre partenaires intimes
C’est l’une des formes les plus courantes, et pourtant l’une des moins signalées. Nombre de femmes gardent le silence par peur, par dépendance financière, par crainte de menaces envers leurs enfants ou sous la pression sociale.
3.2 Violences et harcèlement sexuels
Allant des agressions sexuelles au harcèlement au travail, les violences sexuelles restent répandues dans les sphères publiques et privées.
3.3 Abus économiques et financiers
Le contrôle de l'argent, la restriction de l'emploi et la manipulation des ressources financières sont de plus en plus reconnus comme de puissants outils d'abus.
3.4 Violence numérique
En 2025, les espaces en ligne sont devenus des champs de bataille pour le harcèlement sexiste. Les femmes journalistes, militantes et personnalités publiques sont souvent confrontées à de graves menaces numériques.
3.5 Pratiques culturelles nuisibles
Les mariages forcés, les violences dites « d’honneur » et les mutilations génitales féminines persistent dans diverses régions, souvent justifiés par la tradition malgré les violations des droits humains qu’ils constituent.
3.6 Violence en période de conflit et de crise
Les femmes et les filles vivant dans les zones de guerre, les camps de réfugiés et les zones sinistrées sont confrontées à des risques exponentiellement plus élevés d'exploitation, de traite et d'abus.
Chaque forme de violence peut paraître différente, mais elles partagent la même cause sous-jacente :L'inégalité des sexes enracinée dans des déséquilibres de pouvoir.
4. Comprendre les causes profondes
La violence à l'égard des femmes n'est pas aléatoire. Elle trouve son origine dans :
4.1 Stéréotypes de genre et structures patriarcales
Les cultures qui normalisent la domination masculine ou qui présentent les femmes comme inférieures renforcent les dynamiques de pouvoir inégales.
4.2 Manque d'indépendance économique
Sans accès à un revenu ou à des biens, de nombreuses femmes n'ont pas les moyens de quitter des environnements nocifs.
4.3 Lacunes dans l'éducation
Le manque de sensibilisation à l'égalité des sexes et aux droits humains perpétue les attitudes discriminatoires.
4.4 Faiblesse des systèmes juridiques
Des lois inadéquates ou une application incohérente permettent aux auteurs de ces actes d'agir en toute impunité.
4.5 Normalisation de la violence
Dans de nombreuses sociétés, les comportements nuisibles sont minimisés, justifiés ou considérés comme des « affaires familiales ».
Comprendre ces causes profondes est essentiel pour trouver des solutions efficaces à long terme.
5. Témoignages de survivants : des histoires porteuses de changement
Derrière chaque statistique se cache une femme, une histoire vraie. Grâce à leur courage et à leur engagement, les survivantes continuent de faire évoluer le débat mondial.
Une mère qui a trouvé la force
Une survivante de violences conjugales qui a reconstruit sa vie grâce au soutien d'un refuge et qui est ensuite devenue elle-même une militante.
Un étudiant qui a pris la parole
Une étudiante qui a dénoncé le harcèlement au sein de son établissement, ce qui a conduit à des réformes politiques et à des mesures de responsabilisation.
Une militante luttant contre les abus numériques
Une journaliste qui a fait face à des menaces en ligne, a refusé de se taire et enseigne désormais l'autodéfense numérique.
Ces histoires nous rappellent que le changement est possible et que chaque acte de survie est un acte de résistance.
6. Ce que fait le monde : efforts mondiaux et locaux
6.1 Institutions internationales
Des organisations comme ONU Femmes, l'OMS, l'UNICEF et les groupes de défense des droits humains continuent de mener des initiatives mondiales axées sur la prévention, la réforme juridique et le soutien aux victimes.
6.2 Gouvernements
De nombreux gouvernements mettent en œuvre :
Des lois plus strictes sur la violence domestique
Lignes d'assistance téléphonique 24h/24 et 7j/7
Formation policière élargie
Financement des maisons sûres
campagnes d'éducation publique
Cependant, la mise en œuvre varie considérablement d'une région à l'autre.
6.3 Groupes communautaires et ONG
Ce sont souvent les organisations de base qui ont le plus grand impact, en offrant des services concrets tels que du soutien psychologique, une aide juridique, des abris d'urgence et des programmes d'autonomisation.
6.4 Le rôle des hommes et des garçons
De plus en plus, les hommes et les garçons sont invités à participer au débat, non plus comme simples spectateurs, mais comme acteurs de la lutte contre la violence. Promouvoir une masculinité saine, l'empathie et la non-violence est essentiel pour un changement durable.
7. Ce que vous pouvez faire : des moyens pratiques de contribuer
Il n'est pas nécessaire d'être militant ou décideur politique pour faire bouger les choses. Chacun a un rôle à jouer.
7.1 Informez-vous et informez les autres
Informez-vous sur les dynamiques de la violence fondée sur le genre et partagez des informations fiables au sein de votre communauté.
7.2 Soutenir les organisations locales de femmes
Le financement, le bénévolat et le plaidoyer contribuent à maintenir les services essentiels.
7.3 Dénoncer les comportements nuisibles
Le silence perpétue les abus. Dénoncez les blagues, les stéréotypes et les attitudes sexistes dès que vous les rencontrez.
7.4 Soutenir les survivants avec empathie
Croyez les femmes. Écoutez-les sans jugement. Fournissez-leur des ressources, pas de pression.
7.5 Promouvoir la sécurité numérique
Encouragez les bonnes pratiques en ligne et signalez les abus sur les plateformes numériques.
7.6 Plaider en faveur de lois et de politiques plus strictes
Faites entendre votre voix pour réclamer des réformes juridiques, une meilleure application de la loi et un financement accru des services de soutien.
7.7 Former la prochaine génération
Sensibiliser les enfants à l'égalité, au respect, au consentement et à l'intelligence émotionnelle.
Le changement commence par les actions du quotidien.
8. Pourquoi cette journée reste importante en 2025
Certains pourraient se demander : après des décennies de célébration du 25 novembre, pourquoi avons-nous encore besoin de cette journée ? La réponse est simple :
Car la violence à l'égard des femmes n'a pas cessé.
Parce que des millions de personnes souffrent encore en silence.
Car l'égalité reste un objectif, et non pas encore une réalité.
Cette journée ne consiste pas seulement à se souvenir du problème. Il s'agit de renouveler notre engagement envers un monde où les femmes peuvent vivre sans crainte, où la dignité, la liberté et la sécurité sont des droits fondamentaux dont jouissent toutes et tous.
9. Vers un avenir de sécurité, d'égalité et d'autonomisation
Le chemin vers l'élimination des violences faites aux femmes est long, mais des progrès sont possibles. Nous trouvons l'espoir dans les militants qui animent des ateliers communautaires, dans les gouvernements qui renforcent les lois de protection, dans les enseignants qui sensibilisent les garçons au respect et dans le courage des survivantes qui inspirent des mouvements internationaux.
En cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes – le 25 novembre 2025 –, ne nous contentons pas de sensibiliser le public, mais transformons cette sensibilisation en actions. Œuvrons ensemble pour un avenir où chaque femme et chaque fille puisse marcher librement, s’exprimer avec assurance, vivre en sécurité et rêver sans limites.
Mettre fin aux violences faites aux femmes n'est pas la responsabilité d'un seul genre, d'un seul pays ou d'une seule organisation. C'est une responsabilité partagée.mission collectiveune société qui exige de l'empathie, du courage, de la solidarité et la conviction qu'un monde meilleur est possible.
Que cette journée soit à la fois un rappel et un catalyseur.
Que cela renforce notre détermination.
Que cela guide nos actions, non seulement pendant ces 16 jours, mais chaque jour de l'année.




